lundi 18 mai 2015

De la plume à la marinière...

Cette année, on nous demande de faire un mot d’esprit, avant les fêtes.

 « C’est reparti, venez en paix, soyez sages, mais pas trop, respectez les géraniums des mamies, les équipements de la mairie,  écoutez les fanfares, allez faire un tour dans les arènes, soyez cools... »
On vous l’a dis, redis, répété, rabâché… Donc si vous avez un truc entre les deux oreilles, et un soupçon de conscience civico-épicurienne… ben, c’est pas la peine qu’on refasse les prêcheurs de belles paroles !

Alors, du coup, on va prendre deux minutes pour penser à un sujet qui fait sourire.

Le phénomène « Marinière ».

Le FLV, lorsqu’il avait encore les armes à la main, et qu’il foutait à mort la trouille à la majorité politique vicoise avec ses blagues « potachement » dangereuses, se rassemblait en arborant ce petit effet de style. Clin d’œil au passé, et continuité d’une tradition de copains… Bref. Quand il fallu battre à retraite devant la connerie volonté municipale, nous lançâmes, dans un dernier souffle de vie, « un appel à la marinière »… comme pour marquer notre différence et rappeler qu’ici c’est Vic, et que c’est un peu spécial!

BINGO, le phénomène prend l’année 1, s’amplifie l’année 2, et explose l’année 3.

Alors, sincèrement : MERCI !

·         Parce qu’on est hyper content de nous… c’est quand même joli, non ?!
·         Parce que pendant la féria, on peut dire : « Ouaiiiis… c’est un peu notre idée ça... » et que du coup, on peut pécho facile les meufs difficiles!
·         Parce qu’on reçoit des royalties de Zara, H&M, Pull and Bear, Jules, etc etc… à chacune de leur vente, et qu’on a plein de flouz maintenant…

MAIS 
(il y a un petit « mais »…)

Tout de même, quand on voit toutes ces marinières, sur les affiches, sur les gens, en vente dans les cafés ou dans les bodegas… on ne peut pas s’empêcher d’avoir un regret : imaginez si à l’époque, on avait eu l’idée de manifester avec une plume dans le cul… !


Allez, à vendredi, et en forme!
Amitiés,

Le Front de Libération Vicois


PS / Eh ! C’est cool la marinière, mais c’est pas obligatoire non plus! A Vic, on se déguise aussi en ce qu’on veut : en acrobate, en Cro-Magnon, en hôtesse de l’air, en Mario Bross, en Jojo Patate… et en marinière ! Le seul truc interdit, c’est les bourrins en blanc et rouge ! Non mais…

PS 2/ ce week-end, les rugbymen locaux ne seront pas là, ils sont toujours en course pour le Championnat de France. Mesdemoiselles : soyez gentilles, à la descente du bus, dimanche soir : chopez les. Sautez leur dessus. Ne leur laissez aucune chance. Merci pour eux.



Au comptoir.

En famille

Et entre "ganaderos"


lundi 2 juin 2014

Tout ce qu’il faut savoir. Tout!

Allez, le binze approche… alors, quelques réponses aux questions qu’on est en droit de se poser.

C’est quand pentecôtavic ?
Ben, ça commence ce vendredi là (le 6 !), et ça se termine Lundi... (Oui, le fameux « lundi de pentecotavic »).  

Pentecôte… Il y a la fête cette année ?
Mais grave mon gars ! La machine est relancée, les bodegas ouvertes, les fanfares dans la rue, les expos accrochées, les déguisements de sortie… Donc oui, oui, et oui… 100 fois oui. !

Ahhh… c’est reparti comme avant alors ?
Ben oui, mais techniquement pas tout à fait… on n’est pas totalement cons, alors on va pas faire les conneries qui nous ont mis au coin pendant 2 ans, hein ?! Donc, on vient « en paix », on est mignons, on agresse personne, on se gare pas n’importe où, on fait pas caca dans les bégonias de mamie Jeanne  et on casse pas les chaises de Jardin de M. André…

Donc, comme à la belle époque ?
Ouais, comme à la « belle » époque : dans les arènes, des cornus de compétition.  Sur la place, une scène de professionnels, pour concerts débridés. Dans la rue, des fanfares et des accords pas toujours d’accords. Un circuit des arts, pour les esthètes. Et des beaux dégâts, dans les bodégas !
Ah, il y aura même une course déguisée, départ Samedi 11h, où on va pas pleurer.

Et il va faire beau ?
Mais ouiii…. Coups de soleil.

On va se marrer ?
Carrément !

On va s’aimer ?
Peut être, faut voir…

Comment on se fringue ?
Euh, t’as vu ? Y a pas écrit Dax, ou Bayonne… donc t’es pas obligé de venir en rouge et blanc.

En fait ici, tu viens comme tu veux. Tu te déguises à ta guise, et… allez… c’est vrai… s’il fallait se donner une ligne vestimentaire... comme l’héritage de quelques moussaillons en révolution… ben, dis toi juste que la marinière, ça « fonctionne » !

Car elle se porte...
En fond de cale.

En famille.

Entre meuf

A l’affiche.  

mercredi 14 mai 2014

PENTECOTAVIC 2014 : PROGRAAAME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!

Allez, venez en paix... 6, 7, 8, 9 Juin 2014!
Des pinceaux, des pistons, des cornus! Tu parles d'une recette...









lundi 6 mai 2013

Les 3 questions existentielles


Préambule :

Pas de poésie. Pas d’envolée littéraire. Pas de vanne. Fioriture zéro! 

Dans cet article, que de l’info. De la vraie, de l’utile ! 

Oui, comme on a plus de raison de gueuler, au FLV, on s’est trouvé un petit boulot d’été à l’office du tourisme… Et en ce moment, on est un peu sous l’eau, genre « noyés » par vos questions.

Alors, pour prolonger le CDD, et éviter que Marianne (la chef) ne nous gronde, voici un petit florilège des questions/réponses qui peuvent s’avérer utiles, à l’approche des échéances printanières.


« Alors, qu’est ce qu’il se passe ?! Il y a pentecôte ou pas cette année ?! »

Oui, définitivement oui. Après un intermède de coma en 2012, Pentecotavic semble s’être refait la cerise. Réouverture des bodegas (samedi à lundi) et résurrection de la fête. Hallelujah !


2° « Alors, ce sera un peu comme avant ?! »

Doucement mec, doucement !
Cet opus 2013 est plein de promesse, mais pas encore tout à fait rétabli.

Donc il sera un peu comme avant :
- Festif, heureux, beau, diurne, nocturne… comme on l'aime !
- Organisé autour d’une belle place taurine de caractère, et des spectacles engagés, grâce au Club Taurin Vicois (Le programme des courses juste là).
- A la Vicoise : avec de la musique, des fanfares, des expos, des gens déguisés, et une ville décoré.

Et un peu nouveau aussi :
Grace à un collectif tout neuf, et pas mal d’énergie des associations, Vic voit naitre plein de nouvelles animations : risquez-vous aux encierros, amenez vos marmots à l’encierrito, et pour les sportifs : tentez la course des 4km dégustation ! Quelques info ici!

Mais attention, un peu différent aussi: on refait pas les mêmes conneries qui nous ont tués ! Il y aura des parking, des structures d’accueil… donc c’est pas la peine d’aller s’inventer un squat dans le jardin de la pauvre mamie Janette, et de lui pourrir le potager, alors qu’elle ne demande rien d’autre que d’arroser ses bégonias tranquille !!! OK ?!

3° « Eh, et comment on se fringue au fait ? »

Vous avez remarqué ? A Vic, on n’est pas à Bayonne, ni à Dax, ni ailleurs ! On n’a jamais dit qu’il fallait se foutre en blanc et rouge !
A Vic, on vient comme on veut, on se déguise à sa guise, et… allez… c’est vrai… s’il fallait se donner une ligne vestimentaire… comme un symbole du renouveau avec un clin d’œil au passé... ou comme l’héritage de quelques moussaillons de révolution…
Nous vous invitons à suivre LA mode printemps 2012, qui fit sont bel effet à Pentecôte dernier, et qui ne demande qu’à perdurer !


Les Marinières, c’est la vie. Pourquoi ?

Parce que c’est la mode des fonds de cale.

Parce que ça va bien aux blondes, et aux brunes.

Et parce que ça vient d’la rue, tavu !






jeudi 20 septembre 2012

Il y a un an...

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».
Merci Lavoisier, t’es plutôt cool pour un chimiste !

Il y a un an, quelques malentendus et décisions - sur lesquels nous ne reviendront pas - ont enfantés des petits monstres. Comme des gosses à qui on aurait sucré deux ans de récré, ces zestes de colère mêlés à cette crème d’injustice, firent naitre une fronde pacifiste et généreuse, qui se voulait drôle, car habitée.

Il y a un an, alors qu’une entité mourrait un peu, naissait le FLV.

Il y a un an, avec impertinence, imagination, et poésie, ce FLV entamait un combat qu’il savait perdu d’avance, tout en refusant l’idée que ses actions étaient vaines, et ses coups d’éclats inutiles.

Alors, on en droit de poser la question : « On était un peu con, au fond ? »
Sauf que, pour notre anniversaire, on va s’offrir le luxe de filer la réponse : « Ben non !».

En fait, il s’agit juste de recadrer le sujet « Quel était le but de tout ça ? ».

Espérer qu’un conseil municipal revienne sur des décisions de bureau parce que des sales gosses organisent des révolutions marines et des détournements taurins ? Non, non…  C’est autre chose.

Non, imaginez un peu… si toutes ces bêtises, ces sorties de nuits, et ces acrobaties littéraires n’avaient finalement pour but que de crier combien on aimait notre récré… ou mieux : comment on l’aimait cette récré. Alors, avec ces armes, inoffensives et méchamment bien choisies, on a pu dire « Et ouais, ici, c’est Vic ! Tout ça, c’est Vic ! C’est comme ça qu’on l’aime, et pour ça qu’on l’aime ! »

Nous y revenons. Nous, nous n’avons rien inventé. Rien créé.  

Ce décalage, cette fibre, cet attachement, et cette envie de les montrer… ben on le tient de Papa, et de Maman ! Où des années où l’on était trop petit pour descendre : quand la récré s’observait du balcon, ou à table, avec des yeux intrigués, mais déjà séduits. Puis, de nos premières récrés aussi, des premières fois où l’on y a gouté, de ses souvenirs cuivrés, remuants, déguisés, décalés… différents! Et, enfin, des années où l’on sent que cette cour est la notre, non pas qu’on la domine, mais juste parce qu’on la connait par cœur… !

Tout cela n’a fait que ressurgir, tout comme la récré n’est pas perdue.

Car, en restant au chevet du malade, en lui montrant qu’on l’aime, qu’on lui ressemble, et bien on fait en sorte d’en guider la transformation.
2012, et certainement 2013, seront des éditions convalescentes. Accompagnons cette remise sur pied! Assurons sa rééducation en insistant sur les traits qu’on aime : l’esprit, les belles notes et les vilains canards, les jolies mots et les images fortes, le brin de bêtise et la dose de joie.
Tout ça pour que la récré revienne, sans les vices qui l’on foutu au lit, mais avec les attributs qui la rendait belle…

Nous étions 15 il y a un an, et pourtant, au printemps, la cour s’est vue remplie de dizaines, de centaines de marinières, comme les témoins d’un sentiment qui grandit, ou le symbole d’une transformation qui s’opère. Surtout, gardez les dans le premier tiroir de l’armoire… il se pourrait bien qu’elles resservent... !


vendredi 18 mai 2012

Si vous l’aimez, alors…

Dans une semaine, c’est Pentecôtavic.
Vous savez? Vous vous souvenez ? Nous oui.

Pour le défendre, il a fallu dompter des toros, se lever la nuit, coucher des mots, placarder des platanes, s’unir, se réunir, manifester, photographier, se déguiser, défiler… à dos de cheval, en petite moto, en faux bateau. Nous étions des marins de fortune, et des gavroches d’eau douce. Il fallait y croire. Tout du moins, faire semblant...

La Front de Libération Vicois défendit Pentecôtavic pour ce qu’il avait de plus beau, et de moins mercantile : la fête. La vraie. Celle qui rend heureux, celle qui rassemble, tout simplement. Nous l’avons défendu, avec les attributs qui la rendaient si belle et singulière, et qui nous, nous rendaient amoureux : la musique, l’humour, le décalage, la différence…

Un jour, l’espoir est parti. Le commando fut prit, touché au cœur. Nous étions morts, car résignés… alors, nous avons laissé filer ce « week-end un peu spécial » s’empêtrer dans des débats moins doux et des discussions de bout de gras, que nous nous passerons bien de commenter.

Aujourd’hui, 457 fois dans la semaine, les mecs d’Eauze, de Toulouse, de Paris nous demandent :
-          « Alors, il se passe quoi cette année à Vic ?! On vient ou pas ? »
Et rajoutent :
-          « Pffff, ça fait chier, c’était bien quand même… je crois même que c’était ma préférée ! »
Avant de sortir une Nième théorie de comptoir, sur une polémique que chacun pense maitriser…

Nous, même nous, nous ne savons pas exactement.
Néanmoins, la banderole rouge et ocre est bien là. Elle est fixée entre ces deux platanes, mettant en garde : « Toros en Vic ! ». Les cafetiers eux, sortent leurs attirails d’extensions éphémères, et montent doucement en pression, priant pour que nombreux en descendent. On ne comprend pas bien, mais certains enseignes associatives, que l’on croyait condamnées, respirent encore, et survivront, en cachette ou en public.
Bref, s’il faut vous répondre, alors : 
-          « Oui, il se passera quelque chose ! »  

Ce « quelque chose », ne me verra surement pas pavaner aux 7 Péchés, défiler à Vicalarue, aimer les bulles de la Querencia, sauter chez Jules, danser chez Berthe, draguer chez les Filles, ou bronzer au Ski…

Ce « quelque chose » manquera un peu de charme, car cette chose aura déjà été plus belle. Mais ayant adoré ce qu’elle fut, il serait tout de même ingrat de l’abandonner dès qu’elle se fane.

Alors, vous, oui vous là, vous qui dites l’aimer, et bien… « VENEZ !!! ». Venez voir un peu…
Oui, venez, ne serais-ce que pour l’embellir un peu, ce « quelque chose », le rendre un peu moins triste, l’accompagner, le garnir, le construire, l’élever en somme !

Alors « venez ! », mais attention, ne venez pas n’importe comment…

« Venez » en condamnant les comportements qui l’ont meurtri, et les dérives qui l’ont mis à mal. Venez, et respectez l’habitant, les lieux, la ville et l’esprit.  

Oui, « Venez ! » en portant très fort ce qui l’a rendu unique, typique, mythique. « Venez », avec le sourire, avec des instruments, avec des souvenirs. Venez, en pensant que le rouge et blanc n’est vraiment pas obligatoire, venez à la Vicoise, venez différents ! Entre amis, en musique, en fanfare, en afficion, en animal de scène, en dansant, en danseuse, en super-héros, en cycliste, en catcheur, en gymnaste, en pyjama, en marcel, en fille, en garçon, barbu, tondu, tout nu, tout beau, tout chaud… ou, mieux, en clin d’œil à l’Histoire, et tout en nostalgie : venez, venez en Marinière !

Le FLV, qui vous salue bien bas…



mardi 15 novembre 2011

And the winner is...!

Pour tout avouer, au moment de lancer le FLV photo contest, on s’est dit : « On a intérêt d’en faire nous même des photos, parce que si l’on n’en reçoit pas une, on aura l’air de beaux imbéciles.. ! ». Au final, on n’a même pas eu besoin de mettre la main à l’appareil !

Alors, avant toutes choses, on va commencer par dire « Merci » à tous les gens ayant pris quelques minutes de leur temps pour participer à ce petit exercice d’engagement créatif, et ce, pour plusieurs raisons :
-          Merci, parce qu’en nous envoyant plein de photos, vous nous avez évités de retourner nous prendre tout nu dans la nuit devant un Toro customisé en  militant cubain… Avec le temps qui se refroidit, le shooting n’aurait rien donné de bien bon !
-          Merci, parce qu’en découvrant certaines photos, on a eu quelques bonnes surprises, et le lot de sourires !
-          Merci, parce que chaque cliché, c’est un peu un pied de nez à la décision qu’on combat, et une pierre de plus à l’édifice contestataire du FLV !

Comme la loi impose d’indiquer un vainqueur, et que nous on a un mal fou à choisir… on commencera par distribuer quelques mentions, histoire de mettre en lumière les très méritants !

Mentions spéciales « Marco Polo »
La cause dépasse les frontières de vic… ok ! Du gers… soit ! De France ? Ça, on ne s’en doutait pas ! Pourtant, certaines images ont des faux airs de tour du monde… ! Bienvenue à Bord.
Zagreb, Croatie.

San Francisco, USA.

Tulum, Mexique.
Charlotteville, USA.

Mentions spéciales « Arthur Rimbaud »
Parce qu’un peu de poésie de nuit pas, certains se sont laissés aller à quelques doux rêves révolutionnaires. Soupirez, vous êtes bercés.
Sauvez le navire.

La relève.

Dites le avec des fleurs.
(Afin de pouvoir classer celle-ci dans la catégorie « poesie », merci d’oublier la photo fut prise pendant la Toussaint…)

Mentions spéciales « Kamel Ouali »
Tout est une question de coordination. Chacun est indispensable pour donner au tout une toute autre dimension, un tout autre sens. Allez, à trois, vous bougez plus… 1… 2…

Shoot à 100 points.

Des bombes et des cravaches !



Mention spéciale « FLV»
Soyons allez, soyons impertinent l’espace d’un instant. A peine de provocation, du décalage, et ce qu’il faut d’humour. C’était ça, le crédo du FLV !  
Silence, ça bosse.

Le gagnant
Olé Toro miraaaaaa hhhééééé !

Les raisons, elles sont simples :
-          La vox populi : voilà le cliché ayant récolté le plus de retour sur la page FB.
-          Le clin d’œil : les toros, les taureaux, l’arène, le rustique, les racines… Bref, en creusant un peu, c’est  plein de sens tout ça!
-          La paire de c…. ! Et pas celle de l’animal ! Non parce que le truc là, il doit bien faire 1,2Tonnes… je sais pas si quelqu’un se rend bien compte ??! Même nous, au FLV, on est super courageux, mais là… il fallait saluer l’engagement du peintre / dompteur /photographe !


MERCI A TOUS LES PARTICIPANTS, TOUS LES CLICHES SONT DISPONIBLES SUR FACEBOOK.

mardi 1 novembre 2011

Le plus beau des équipages...

Pour sauver Pentecôtavic du naufrage, le FLV avait son plan : rassembler plein de moussaillons !
Alors Samedi, les rues de Vic accueillaient alors le plus beau des équipages, pour assurer la croisière du plus sympa des navires. A son bord, les marins avaient 20 ou 50 ans,  et s’armaient de tambours ou de tubas. Ils ont jeté l’ancre au kiosque, pour écouter un texte en forme de rappel, ou de promesse... Puis, quand le commando désarmé se l’est fermée, les fanfares ont pris le relais, comme pour teinté de cuivre un moment qui ne manquait déjà pas de couleur!






Les Mots du Commando :  

Mais qu’il est beau, ce bateau ! C’est le plus beau de tous les bateaux. Tellement que sur le port, les péniches dacquoises ou les avirons bayonnais baissent tous la proue, tombent la voile, et se regardent la coque. Il est long de 4 jours, et il passe à toute allure. Il avance tout seul, avec le temps et les intempéries, mais dans un vacarme un peu fou. Mon bateau s’appelle "pentecôte", et laisse dans nos souvenirs, quelques vrombissements de bonheur.
Ce rafiot là écuma quelques croisières, et portait de sacrés moussaillons. A vrai dire, la barque à 100 ans, et, au fil des générations, se vante de porter tous les masques. Pentecôte tient à son bort buffles et canassons, et dédie sa partie sablée à « l’arche de Noé »… mais, pendant ses nuits, ou au fil de ses journées, pentecôte est aussi le « bateau ivre ». Il tangue, il danse, il joue, il chante, il rit, il charme, et se baptise « bateau des copains » toujours, voire « love boat », parfois, pour quelques heureux.
Nous sommes 100000 à l’avoir conduit ce bateau, nous en sommes 100000 capitaines. On se refile les clés, on se confie la barre, on se passe ce savoir-faire aux allures de patrimoine. Entre nous, juste entre nous. Chacun son expérience : pour certains, le navire n’a plus de secret, il se dirige sans les yeux ; d’autres, juste confirmés, se goinfrent encore de houle et de plaisir. Certains, plus jeunes, sont au balbutiement de leur navigation. Ils sont les croisières de demain, et comprendront bien vite que Pentecôte offre les plus surprenantes des ballades. La destination est toujours la même, mais chaque année est différente, et tout les souvenirs uniques. Chacun le vit comme il l’entend, mais tous… tous, en parlent avec des yeux de gosses.
Qu’est ce qu’on l’aime, ce foutu bateau… On le voie, dans le vague des vagues, soulever des marées humaines, et laisser dans son sillon quelques litres de mousses. On l’admire, porter à son bord ces caisses de matelots, ses coffres d’instruments, et ses trésors d’idées. On se régale, à fouiller dans ses calles, jamais sèches, pour déterrer des instants, des histoires, des regards qui ne mourront jamais. On profite de voir ce tout petit bateau accueillir tant de monde, et hisser sur un mat de fierté, une voile, symbole d’une singularité voulue, où il serait inscrit : « Ici, c’est Vic ! ».
Mes amis, je vous le dit la gorge un peu nouée. Notre bateau, notre cher bateau à mal. Il fut attaqué il y a un mois par des pirates de la pire espèce. Des Bachibouzouk. Des ectoplasmes. Cette équipe de bandits des eaux, traitres car nés sur notre pont, est venu à l’abordage de pentecôte, pour le trouer par le fond, et le remettre à quai. Triste constat d’une incompréhension, ou d’une aigreur incurable. 
Mais de quel droit ? De quel droit ??? Comment peuvent-ils s’imaginer couler NOTRE Pentecôte ? Comment peuvent-ils penser, un instant, que nous pourrons sombrer sans nous battre ?
Les fous, ils n’y entendent vraiment rien… !
En vérité, je vous le dit : pour éviter que ces pirates municipaux ne transforment notre « caravelle de joie » en « radeau de la méduse », il convient juste de s’attacher très fort à notre embarcation... Et ici, ensemble, tous ensemble, pour faire vivre pentecôte, refaisons ce que l’on y fait de mieux, et que les bureaucrates  n’ont a priori jamais su faire : s’amuser, tout simplement.

mercredi 26 octobre 2011

Collez le FLV!

C'est une info, et pas des moindres. Les autocollants officiels du FLV sont arrivés, et seront bientôt disponibles à la vente (pas cher promis, pas cher)...
Ah, d'emblée, pour tout ceux qui oseraient nous taxer de "révolutionnaires capitalistes", sachez que les fonds récoltés avec ces stickers n'ont d'autre but que le recouvrement de leurs frais d'impression, et des frais engendrés par les actions du groupuscule. Point, Barre.

Donc, pour revenir à l'essentiel, vous pourrez très prochainement vous procurer les stickers ci-dessous, et pourquoi pas, les coller sur votre cadillac de gangsta!!! La mise en évidence de votre appartenance à ce bastion militant engendre bien-evidement de nombreux bénéfices.
En effet, ce simple geste vous permettra :
- De faire souffler ce vent de mécontentement à l'égard de notre vilain conseil municipal et ce, où que vous alliez!
- D'éviter les contraventions : c'est connu, les pervenches flippent toutes à la vue d'un révolutionnaire.
- De rentrer en boite de nuit : comme tout bon groupe mafieux, le FLV controle l'ensemble du milieu de la nuit gersoise. Vous serez les bienvenus partout, même en baskets.
- De Pé-cho des meufs : Oui, vous êtes du FLV, vous êtes un homme, un vrai, un engagé, un secret, un mystérieux... et ça, ça marche grave.
- De Pé-cho des mecs : Oui, vous êtes du FLV, vous êtes une femme, dangereuse et courageuse, militante, sombre et fatale... et ça, ça marche grave. 
- D'avoir une occasion de sortir l'autocollant 64 dégueulasse que vous vous trainez à l'arrière de votre calèche depuis 10 ans.
- D'être cool... parce qu'au FLV, on est super cool!

Alors, à partir de ce week end, lorsque vous passez sur vic, gardez un ou deux euros dans la poche... ça mange pas d'pain!


vendredi 21 octobre 2011

Perdu de vue


Vu jeudi matin, sur tous les platanes de Vic-Fezensac… Le détail est ci-dessous, et se passe de commentaire !




AVIS DE RECHERCHE
 
Michel S. a disparu. Et Michel S. nous manque. On se souvient, avec un soupçon de nostalgie, de sa légendaire gentillesse, de son amour des gens, de son inamovible bonne humeur, et de ses sourires, toujours communicatifs. La photo ci-dessus justifie ces éloges et atteste d’un certain sens de la vie. Bien que floue, elle nous rappelle clairement la folie festive de Michel S, au milieu du défilé de Pentecotavic, et entourée de loyaux camarades. Ultime souvenir d’une étoile qui a filé trop vite…

Michel S a disparu, et tout porte à croire qu’il a été enlevé. Par des extraterrestres ? Par la mafia Liechtenstein ? Par un consortium scientifique serbo-croate ? On ne sait pas trop, à vrai dire. Ce dont on est certain, c’est qu’ils nous l’ont pris. Et qu’a priori, ils l’ont cloné, et remplacé !

Sauf qu’à nous, on nous la fait pas : on l’a gaulé, le clone ! Il est même pas bien fait… Le clone de Michel S. fait tout le temps la gueule, et déteste ses concitoyens ! Il supporte pas les gens heureux ! Ça, c’est pas du tout le Michel S. qu’on connait, encore moins celui qu’on aime.

Alors, Messieurs les ravisseurs, nous vous en prions, nous vous en supplions : arrêtez les bêtises ! Rendez nous Michel! Votre clone, il fait que des conneries !
Et, au reste de la population : si, par hasard, vous apercevez notre regretté ami, ou que vous pensez avoir trace de sa présence, merci de prévenir le Bureau du Front de Libération Vicois*


*  la municipalité de Vic-Fezensac vient d’aménager ses locaux pour dédier une place au siège administratif du FLV. Vous pourrez retrouver l’ensemble de nos services (carte de membres, faux papiers, cellule psychologique, vente et dédicace du guide pratique « la révolution pour les nuls »…) dans nos bureaux, juste à coté de la salle du conseil municipal. A nouveau, nous adressons nos remerciements à l’ensemble de l’équipe municipale pour ce soutien logistique.